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Chat main

Conseils d'achat

Vous envisagez d'adopter un chaton ou un chat de race ? Vous trouverez sur cette page quelques conseils qui vous éviteront bien des écueils avant, pendant et après l'acquisition de ce nouveau compagnon.

    Avant l'achat :

    Où trouver votre chaton ?

    Dans tous les cas, c'est toujours un plus d'aller chez l'éleveur. Cela vous permettra de voir le comportement des chatons et des adultes (donc ce que deviendra votre chaton) dans leur milieu habituel, et connaître les conditions dans lesquelles votre chaton a été élevé.

    Comment choisir son chaton ?

    Hormis les goûts individuels en matière de morphologie ou de couleur, il est important de choisir le type de caractère que vous recherchez : paisible, sentimental ou démonstratif ?
    Vous trouverez ici une introduction aux caractéristiques des différentes races.

    Prenez également en compte le temps que vous pourrez consacrer à l'entretien de votre chat : chaque fiche de race LOOF (téléchargeables sur la page de chaque race) vous indique le niveau de toilettage nécessaire pour la race, et qui varie bien souvent selon la longueur de poil : poil long (Persan), poil court ou poil mi-long.

    Votre futur chaton sera-t-il de race ou d'apparence ?

    Nous vous conseillons de vous orienter vers un chaton de race afin d'obtenir toutes les garanties possibles.
    Le terme chat « d'apparence », suivi du nom d'une race peut être utilisé lorsque le vendeur peut vous garantir que ce chat aura à l'âge adulte l'apparence de cette race, rien de plus.
    Le chaton de race, lui, devra posséder un pedigree LOOF qui indique ses ascendants sur quatre générations (son arbre généalogique).

    A partir de quel âge devez-vous accueillir votre chaton ?

    Vous pouvez légalement acquérir un chaton dès 8 semaines, s'il est pucé ou tatoué.
    Mais il est préférable d'attendre l'âge de 3 mois révolus pour un chaton pleinement sociabilisé et qui soit intégralement vacciné (primo-injection et rappel) pour une meilleure immunité. 

     

    - Certificat d'engagement et de connaissance pour l'espèce chat -

    Selon la loi n°2021-1539 du 30 novembre 2021, à compter du 1er octobre 2022, tout acquéreur d’animaux de compagnie a l’obligation de signer un certificat d’engagement et de connaissance. Ce certificat vise à sensibiliser et responsabiliser les futurs détenteurs. L’acquéreur devra apposer une mention manuscrite par laquelle il s’engage à respecter les besoins de l’animal. 

    L’acquisition de l’animal ne peut intervenir qu’après un délai de réflexion de 7 jours après que le futur acquéreur ait signé ce certificat.

    Ce certificat d’engagement et de connaissance ne peut vous être délivré que par certaines personnes compétentes détentrices soit d’un ACACED délivrée par la DRAAF soit d’un diplôme, titre ou certificat équivalent (vétérinaire, auxiliaire vétérinaire, baccalauréat professionnel spécialisé secteur canin ou félin). 

    Le certificat d’engagement et de connaissance ne peut être retiré et il ne possède pas de date de fin de validité. Gardez-le précieusement car il restera valide pour toute acquisition future d’un animal de cette même espèce. 

    Au moment de l'achat :

    Quels sont les vaccins que le chaton doit avoir ?

    Aucun vaccin n'est légalement obligatoire (sauf pour certains voyages), mais certains sont très fortement conseillés : typhus, coryza. La rage est nécessaire pour passer la frontière ou pour des séjours en camping, par exemple (attention à prévoir au moins 3 semaines de délai entre le vaccin et le voyage, l'injection ne pouvant pas être faite avant les 3 mois du chaton). La leucose est fortement recommandée si le chaton doit côtoyer d'autres chats.

    Votre chaton doit-il être identifié ?

    L'identification par puce électronique (ou tatouage, toléré jusqu'en 2011) est obligatoire.

    Quels documents doit vous fournir l'éleveur ? Quels conseils ?

    • Contrat de vente (quelquefois aussi appelé attestation de cession) ;
    • Document d'informations générales pour le bien-être du chaton (alimentation, soins, etc.), ainsi que les informations spécifiques liées à la race ;
    • Carte d'identification I-CAD, transférée à votre nom (celle-ci n'est pas un titre de propriété) ;
    • Pedigree ou attestation de demande de pedigree ;
    • Certificat de bonne santé établi par un vétérinaire.

    Quelles devront être les informations portées sur le contrat de vente ?

    • Le nom et l'adresse de l'éleveur ;
    • son numéro de SIRET s'il en a un ;
    • le nom et l'adresse de l'acheteur ;
    • son numéro de SIRET s'il en a un ;
    • la race du chat ;
    • le nom complet du chat ;
    • son numéro d'identification ;
    • sa date de naissance ;
    • son sexe et son statut (éventuel) : « stérilisé en accord avec l'acheteur »  ;
    • sa couleur (préciser si une reconnaissance de couleur doit être envisagée pour confirmer celle-ci) ;
    • son numéro de pedigree ou le n° de dossier d'enregistrement au LOOF si le pedigree n'est pas encore disponible (il s'agit d'un numéro à 6 chiffres apparaissant en haut à droite de la demande de pedigree, voir exemple) ;
    • son prix et le mode de paiement ;
    • les garanties légales et les voies de recours, ainsi que les garanties complémentaires éventuelles ;
    • la liste des documents remis à l’acquéreur lors de la vente ;
    • l’indication que l’acquéreur s’engage à détenir l’animal dans des conditions compatibles avec ses besoins biologiques et comportementaux et lui donner des soins attentifs.

    L'éleveur peut-il imposer des clauses abusives ?

    Une clause est considérée comme abusive si elle a pour objet ou pour effet de créer, au détriment du consommateur, un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat (article L 132-1 du code de la consommation).

    Une clause abusive est réputée non écrite. Le reste du contrat reste applicable s'il peut subsister sans la clause jugée abusive.

    Quels sont les tests que l'éleveur peut fournir ?

    Renseignez-vous auprès de votre vétérinaire sur les tests conseillés :

    • tests de maladies infectieuses (leucose et FIV sont les plus courants) ;
    • tests de maladies génétiques, en fonction de la race du chaton ; les clubs de race peuvent vous fournir de précieuses recommandations à ce sujet.
    Après l'achat :
    • Quels sont les besoins du chaton ?
    • Quels soins lui apporter ?
    • Quels sont les partenaires sur lesquels vous pouvez vous appuyer ?

    Téléchargez le livret d'accueil du chaton, édité par le LOOF, qui vous apportera des réponses à toutes ces questions.

    Que devez-vous faire rapidement afin de vous garantir de vices rédhibitoires ?

    Procéder à une visite de contrôle chez votre vétérinaire dès l'acquisition du chaton.

    Sont considérées comme vices rédhibitoires les maladies suivantes :

    • la leucopénie infectieuse 
    • la péritonite infectieuse féline 
    • l'infection par le virus leucémogène félin 
    • l'infection par le virus de l'immuno-dépression 

    L’action en garantie doit impérativement être introduite devant la juridiction compétente dans un délai de 30 jours à compter de la livraison du chat.

    Pour les trois premières maladies, un diagnostic de suspicion doit avoir été préalablement établi par un vétérinaire dans un délai de 5 jours pour la panleucopénie infectieuse (typhus), 15 jours pour la leucose (FeLV), 21 jours pour la PIF, ces délais courant également à compter de la livraison du chat. Avertir l'éleveur au plus vite, car si malheureusement la situation s'aggrave ou si le chaton meurt, il vaut mieux essayer de trouver un compromis avec le vendeur, plutôt que d'avoir recours à la justice, les procès étant souvent longs et coûteux. En cas de réticence du vendeur, il vous est aussi possible de saisir la Répression des Fraudes ou la Direction Départementale des Services Vétérinaires de son département, suivant le cas.

    Mais si un arrangement amiable ne semble pas possible, n’oubliez pas que vous n’avez que 30 jours à compter de la livraison pour introduire l’action devant le tribunal d’instance du domicile du vendeur, puis demander la nomination d’experts (il s’agit de vétérinaires inscrits sur la liste des experts judiciaires).